Historique du club de marche
18 Septembre 1972 : plusieurs amis montzenois participent à la première marche des Trois Frontières à Plombières.
Le dernier kilomètre de cette marche entre Montzen gare et Plombières se déroulera dans une ambiance de fête sous des airs d’accordéon joués par feu François Kistemann.
De cette journée naît l’idée de créer un club de marche à Montzen. Il verra le jour en 1973 et sera affilié à la Fédération Belge des Marches Populaires sous le numéro « LG 018 ».
Son sigle représente la caricature d’une machine à vapeur qui rappelle l’impact de la gare de Montzen sur toute la région et les pays avoisinants.
Le club organisera sa première marche en mars 1974 et accueillera alors 850 marcheurs.
Depuis lors, le dernier week-end de mars (le 13ème de l’année), 2000 marcheurs découvrent ou redécouvrent les sentiers, chemins, routes de notre belle campagne montzenoise, les châteaux et vestiges témoignant de son passé prestigieux.
Chaque week-end, les marcheurs du « Playa Trott » participent aux marches organisées par les clubs de notre province. Ils parcourent aussi les sentiers des provinces et pays voisins.
Depuis plus de 30 ans, le club affrète un car pour se rendre à la marche de « St Nicolas » organisée par les marcheurs de Floreffe avec lesquels il entretient des liens d’amitié.
Le club compte 115 membres affiliés.
Historique du village de Montzen
On peut admettre avec certitude que la localité existait au VIIIème siècle puisqu’elle figure dans une charte de 888 attribuant par donation notre localité à l’Eglise Notre-Dame d’Aix-la-Chapelle.
L’historien Biellet croit pouvoir dire qu’en 510, Montzen portait le nom de « Munzen ». (Mun signifiant habitation et sun, rivière). La dénomination « Munzhic » figure également dans une donation.
On retrouve encore le nom de « Müncheheim » dans un acte de 1225 par lequel Waleran III, duc de Limbourg, remit le droit de collation de l’Eglise-mère de Montzen au chapitre de la cathédrale Notre-Dame d’Aix-la Chapelle. L’adjonction des mots « Munche » et « Heim » signifierait lieu de repos pour moines. Il est possible que des moines (Mönche) d’Aix-la-Chapelle aient eu un « Heim », home ou un lieu de repos à « Muncheheim », donc à Montzen.
Faisant partie du duché de Limbourg, Montze a partagé le sort de ce dernier au cours des siècles. Après la bataille de Woeringen, le 5 juin 1288, Jean I, duc de Brabant, incorpora le duché de Limbourg au sien et depuis lors, ce dernier suivit les vicissitudes historiques des anciens états bourguignons.
Sous l’ancien régime, avant l’annexion de la Belgique à la France en 1794, Montzen était le chef-lieu du ban de Montzen dans le duché de Limbourg. Ce ban comprenait les localités de Gemmenich, Kelmis, Montzen, Moresnet, Sippenaeken et Teuven. Lors de la révolution française, tout le pays fut annexé à la France en 1794. Notre région fit partie de l’Arrondissement de Malmedy, département de l’Ourthe.
Après la chute de Napoléon, le Congrès de Vienne de 1815 rattacha le Duché de Limbourg au Royaume des Pays-Bas, et en 1830, la révolution éclata en Belgique qui devint indépendante.
Lors de la seconde guerre mondiale (1940-1945), dix communes de l’est de la Belgique dont Montzen, furent annexées au Reich allemand par un décret arbitraire de Hitler du 23 mai 1940. Enfin, le 12 septembre 1944, ce fut la libération après plus de quatre ans d’oppression supportée avec un courage civique exemplaire.
A travers les siècles, nous avons connu plusieurs cultures différentes ; c’est une des raisons pour lesquelles dans notre région, les gens parlent plusieurs langues. La seconde étant l’immigration des cultivateurs limbourgeois au siècle dernier et d’une population allemande, depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Depuis le 1er janvier 1977, les anciennes communes de Hombourg, Gemmenich, Montzen, Moresnet et Sipenaeken ont été fusionnées en une entité sous le nom de commune de Plombières.
E-Mail : LG018@ffbmp.be